Le MAH se connecte à l’ère numérique

NUMÉRIQUE • Le Musée d’Art et d’Histoire innove avec des idées interactives et des créations digitales.

  • Le MAH s’est transformé en laboratoire d’idées innovantes durant trois jours. DR

    Le MAH s’est transformé en laboratoire d’idées innovantes durant trois jours. DR

«Au Musée d’Art et d’Histoire (MAH) on entre dans la culture du numérique, explique David Matthey, médiateur culturel au MAH.» Loin de l’idée d’un musée poussiéreux, replié sur lui-même et adressé aux initiés, le MAH innove et il le fait savoir. Depuis le mois de novembre les événements s’enchaînent: cycles de conférences, expériences créatives, visites. Le Musée entre dans l’ère interactive et numérique.

Museomix

L’un des événements les plus marquants a été Museomix qui s’est déroulé du 7 au 9 novembre. Le concept? Trois jours d’échange d’idées riches pour réinventer le musée tout en intégrant des dispositifs numériques. Résultat, six prototypes innovants ont été présentés au public. Parmi eux, l’application Museochoix. Elle propose par exemple, de se prendre en photo en imitant la pose des personnages des œuvres, et d’écouter le commentaire du visiteur précédent. Une façon nouvelle et didactique de découvrir un musée. «J’aimerais beaucoup qu’on puisse réaliser certains de ces prototypes. Nous sommes actuellement en train d’en discuter», s’enthousiasme David Matthey. Si le numérique prend de plus en plus de place dans le Musée, il n’est néanmoins pas question de remplacer la visite intra-muros par une visite virtuelle. Ici, les innovations servent surtout à enrichir l’expérience du visiteur mais aussi à attirer un public plus jeune.

Un musée interactif

Un public que l’on retrouve notamment à travers les réseaux sociaux. Youtube, Facebook, blog... Le MAH est actif sur tous les supports. «Le maître mot, c’est l’ouverture. Cet espace interactif nous permet de savoir quelles sont les idées qui séduisent le plus le public en fonction du nombre de j’aime obtenus», précise le médiateur culturel. La communauté virtuelle prend ainsi part au changement et le visiteur devient acteur. Désormais, de la fenêtre internet aux portes du musée, il n’y a qu’un pas.

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