SPECTACLE • Pour cette nouvelle création, c’est une histoire signée Hans Christian Andersen, parue en 1843, qui a inspiré le directeur du Théâtre Töpffer. Selon Maurice Gabioud, «L’empereur et le rossignol est un conte très poétique et très musical». Il y est question d’un empereur très seul. «Il va faire la connaissance de ce rossignol qui chante très bien», poursuit le directeur.
Pour tenter de rivaliser avec le talent de l’oiseau, le souverain fait fabriquer un rossignol mécanique à la parure dorée et colorée. Face à ce concurrent au moteur bien huilé, l’oiseau au doux chant quitte l’empire. «Mais, un jour, l’automate tombe en panne, poursuit Maurice Gabioud. De quoi désespérer l’empereur, qui, du coup, se meurt.» Rassurez-vous: le conte se termine bien. Pour en connaître la fin, rendez-vous au Théâtre Töpffer, jusqu’au 19 décembre.
Rens.: www.theatre-topffer.ch réservations uniquement par téléphone au 022 703 51 25.