Ce que réserve le Salon 
de l’Auto 2024

EVENEMENT  • Différent, il l’est. Rien à voir avec la dernière édition de 2019. Qu’allons-nous trouver d’intéressant au GIMS 2024 qui vient d'ouvrir à Palexpo? Tour d’horizon.

  • L’ambiance du GIMS de cette année ne sera pas celle de l’édition de 2019, mais les découvertes ne manqueront pas.

Voir des voitures, ce sera une partie seulement de l’expérience proposée par la nouvelle mouture du Geneva International Motorshow, le GIMS. Renault dévoile ainsi sa nouvelle R5, un nom mythique, qui passe du côté de la propulsion électrique. Dacia, en verve, progresse en modernité, et représente toujours une alternative à coût mesuré. Isuzu, japonaise, a une longue histoire, mais s’est un peu effacée dans notre pays. Ses utilitaires reviennent et la marque annonce la construction d’une usine-laboratoire pour les mobilités du futur.
Les utilitaires en mutation
De France, Beeway veut se faire connaître avec des utilitaires, électriques ou à hydrogène. On en parle depuis longtemps: les voitures chinoises arrivent. Tout le monde souhaite concurrencer l’américain Tesla, Lucid est peut-être bien placé et vient d’ouvrir sa deuxième installation en Europe, à Genève. Un seul modèle, la berline luxueuse Lucid Air, mais aux Etats-Unis, un SUV est déjà là. BYD suit, qui a commencé comme fabricant de batteries et constitue désormais un géant diversifié, notamment dans les utilitaires et les énergies renouvelables.
Il devient difficile de s’y retrouver dans les marques chinoises, ainsi MG, à consonance britannique, a été achetée par Nanjing Automobile, les deux ayant un stand à Genève. Quand on parle de découverte, c’est l’occasion de voir ce que ces nouveaux venus préparent. Une chose est sûre, ils vont exacerber la concurrence. MG vend toute une gamme de voitures en Belgique, aux Pays-Bas et il ne serait pas étonnant que la Suisse l’intéresse.
Le rêve et l’avenir
Autre point fort, le rêve. Fidèle à Genève, le designer Pininfarina poursuit dans sa lancée. Sa réputation mondiale lui a valu de créer un nombre incalculable de modèles différents. Sa propre auto, la Battista, bat des records dans les sportives électriques. Son van modulable fera fantasmer les baroudeurs.
Le rêve fou se concrétise avec Lazareth, d’Annecy, concepteur d’une moto à quatre roues animée par un V8, ou une autre, dont les roues deviennent rotors pour s’envoler au-dessus du trafic.
La nostalgie se pare de carbone et de puissance avec la renaissance des codes de Lancia ou d’Alfa Romeo grâce à ErreErre, Totem Automobili par exemple.
De nombreux prestataires les accompagnent: le TCS, l’ACS, Auto-i-DAT, Caresoft Global, DAB motors pour ses motos électriques, Microlino, le modélisme, etc.
Les secteurs
Le salon présente plusieurs secteurs. Adrenaline zone regroupe les voitures hyper et super, les pilotes, les autos de course. Design District, pas besoin de faire un… dessin, avec une masterclass mémorable. Classic Gallery, 35 oldtimers mythiques. Cube c’est un voyage à travers le temps, au cœur de l’excellence automobile. Sans oublier, les jeux et les compétitions par écrans interposés.

Ouvert au public du 28 février au 3 mars, Palexpo. 
genevamotorshow.com/fr/geneva-2024/