«Tellement minable», «Purée, c’est des malades!», «Comme d’habitude, de pauvres types mono-neuronaux». La nouvelle a provoqué de nombreux commentaires indignés sur les réseaux sociaux. Dans la nuit du 24 au 25 mai, des individus ont crevé les pneus de pas moins de 26 véhicules et ont endommagé des scooters tout au long de l’avenue d’Aïre, dans le quartier des Charmilles. «Les dégâts ont été constatés au petit matin par les propriétaires des véhicules. En plus des dommages sur les voitures, de nombreux deux-roues ont été renversés», précise Alexandre Brahier, porte-parole de la police genevoise.
Enquête ouverte
Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée. Une enquête a été ouverte et des prélèvements réalisés. Sur Facebook, de nombreuses personnes s’interrogent sur le profil des vandales. Certains croient y voir la patte des activistes pour le climat, qui multiplient les actions au bout du lac. D’autres avancent que cela pourrait être de la délinquance, rien de plus. «Les militants écologistes ne mettent pas de coups de couteau et laissent des messages pour expliquer leur démarche», estime un internaute.
Du côté de la police, on se montre plus prudent. «Il peut s’agir de gens avinés avec des idées noires, qui s’en prennent à une ligne de voitures garées, comme cela se produit malheureusement, de temps à autre. Ou alors cela pourrait être le résultat d’une vengeance. Dans ce deuxième cas, l’enquête de quartier permet souvent de faire la lumière rapidement.»
Une caméra aurait-elle pu filmer la scène? Si c’est le cas, les images serviront pour la suite de l’enquête, répond le porte-parole.
Déposer plainte
En attendant, que faire lorsqu’on est propriétaire? «Dans le cas de rétroviseurs abîmés ou de dégâts sur les vitres, nous invitons les victimes à prendre leur véhicule et à venir déposer plainte auprès de nos services. Mais, avec de nombreuses roues crevées, il est impossible de circuler. La police se rend donc sur place pour les constatations et laisse une carte de visite avec les instructions à suivre. Ainsi, les propriétaires peuvent faire dépanner leur voiture et venir déposer plainte», détaille Alexandre Brahier.
Malheureusement, peu de solutions existent pour se prémunir contre ce type d’actes. «Il n’y a pas grand-chose à faire, reconnaît la police. Eventuellement privilégier des places dans les parkings fermés, mais ce n’est pas une solution accessible pour tout le monde.»