Coup de gueule: Genève péjore la mobilité douce

  • DR

    DR

ABSURDE • A Genève, Ville et Canton aiment les vélos. Vraiment? Alors comment expliquer ces stupides bordures à 45 degrés installées de plus en plus fréquemment à certaines intersections (rue Malatrex - rue de Lyon, rue Charles Galland - Boulevard des Tranchées, etc., il y en a des dizaines d’autres) qui rendent le passage à vélo dangereux sans être au pas?

On nous rétorquera que c’est pour freiner les voitures et les deux-roues motorisés, la bonne blague! Ces véhicules se rient de telles installations grâce à leurs amortisseurs, leur poids, leur taille. Une fois de plus, la politique anti-bagnoles primaire n’atteint pas sa cible et c’est la mobilité douce, qui pourtant sert de cache-sexe à ces aménagements absurdes, qui en fait les frais.

C’est comme pour les îlots de chaleur: lorsque l’on dégrappe du goudron au profit d’une prétendue végétalisation et de plantages, on ne se pose pas la question en amont de savoir si des arbres pousseront réellement à cet endroit, si cela aura une véritable incidence positive, si la mesure est justifiée. En fait, la véritable motivation est uniquement d’enquiquiner les voitures (et ça ne marche même pas).

Quand donc commencera-t-on dans cette ville et ce canton, à l’instar de ce qui se fait partout dans le reste de notre pays, à mener une politique pour (la mobilité douce) et non contre (la circulation automobile)?

Et s’il faut vraiment s’attaquer aux nuisances du trafic motorisé, j’ai quelques idées. Par exemple: contrôler les magnifiques zones 30 km/h qui pullulent et au sein desquelles, notamment la nuit, certains s’en donnent à cœur joie pour réveiller tout un quartier, rouler à des vitesses très excessives.

Mais évidemment, la nuit, l’administration ne phosphore pas, elle dort…