Genève distribue des sacs recyclés

  • La plupart des clients du marché de Champel acceptent avec plaisir  le cadeau des autorités municipales. DR

    La plupart des clients du marché de Champel acceptent avec plaisir le cadeau des autorités municipales. DR

RECYCLAGE • Offrir 750 sacs réutilisables en tissu lors des différents marchés de la ville. Voilà le défi relevé par le Département de la sécurité et des sports de la Ville de Genève en ce mois de décembre. Objectif: lutter contre l’usage des sacs en plastique. L’opération a été lancée jeudi 5 décembre par la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis, qui a mis la main à la pâte au marché de Champel afin d’assurer une partie de la distribution.

«Les petites rivières font les grands fleuves. En offrant ces sacs qui sont une alternative aux cornets à usage unique, nous espérons rendre la population sensible à la problématique du gaspillage et créer un cercle vertueux», explique la magistrate. Coût de l’opération: 11'000 francs, soit environ 14 francs la pièce. «Nous avons privilégié la qualité. En plus d’être relativement résistants, ils ont une fermeture éclair. Ils sont fabriqués en Italie à partir de fibres recyclées», détaille Marie Barbey-Chappuis.

Promouvoir le commerce local

Autre objectif: promouvoir les 27 marchés de la Ville et le travail des 1100 marchands qui les font vivre. «Cette action est également un geste en faveur des commerçants. Elle suscite une réelle adhésion de la part des différentes associations de marchands», se réjouit de son côté Janine Truffer, responsable des marchés au Service de l’espace public de la Ville.

A l’image du président de l’association des marchés de Genève (AMG), Willy Cretegny, présent pendant l’opération. «Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à ces questions. Ces dernières années, on observe d’ailleurs un retour en force du caddie de course, signe que la prise de conscience concernant le gaspillage progresse. Cette distribution, nous permet aussi de remercier nos clients pour leur fidélité», explique celui qui est également président des vignerons-encaveurs suisses. TR