La petite italienne aime l’électricité

Toutes les marques prennent le virage de l’électricité. Fiat présente une NEW 500 très réussie. En version Cabrio elle ajoute le plaisir d’une toile qui se déploie complètement. Sur le plan de son allure générale, les retouches tiennent du cosmétique: capot un peu arrondi, plis à peine accentués, phares en deux parties. L’intérieur continue d’évoluer, davantage dans la pure électrique. D’ailleurs, la 500 franchit le pas du presse-bouton: pour ouvrir la porte, adieu la poignée, un bouton suffit. Idem à l’intérieur (mais une poignée de secours rassure les claustrophobes).

Agrément

La variante tout électrique assure parfaitement en ville. Le mode de conduite qui s’y adapte le mieux s’appelle Sherpa. Il utilise au maximum l’énergie cinétique pour récupérer du courant au freinage, permettant de conduire avec son seul pied droit. Pour un usage essentiellement urbain, ou pour les pendulaires, l’autonomie générale de 299 km suffit largement, d’autant que cette norme vaut pour l’extérieur des villes: dans les cités, elle peut atteindre 400 km. De quoi se passer d’une recharge quotidienne.

A ce propos, une borne murale vaut mieux qu’une prise ordinaire, c’est plus pratique, programmable et plus sûr. Le régulateur interactif et le maintien de voie (un peu intrusif à notre avis) arrivent à une conduite autonome de niveau 2 sur autoroute. Un bon point pour la variante cabriolet, dont la toile filtre bien les bruits extérieurs. Son coffre est petit, surtout si on y laisse tous les câbles de recharge.

Hybridation légère

Fiat a choisi d’installer une petite batterie pour assister l’alternodémarreur dans ses versions appelées hybrides. Une microhybridation, qui donne le coup de pouce nécessaire au démarrage et à la relance. La consommation descend de ce fait autour des 5 l/100 km. Pour obtenir un certain dynamisme, il convient d’utiliser fréquemment la boîte manuelle à six rapports.

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