La rue des Chaudronniers se refait une beauté

  • La pose de bitume facilite la vie des touristes qui traînent leurs valises. MP

«Enfin!» Après avoir poussé un coup de gueule intitulé «Les pavés de la discorde», fin avril, dans nos pages, Michaël, habitant de la Vieille Ville, en admire les effets. Début juillet, la rue des Chaudronniers, qui part de la place du Bourg-de-Four pour rejoindre la promenade Saint-Antoine, a eu droit à un lifting. Fini «les fondrières, nids-de-poule et bitumes lépreux» tant décriés par Michaël et d'autres! La chaussée flambant neuve scintille sous un soleil éclatant.

Interrogé sur cette réfection, le Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité de la Ville de Genève nous répond. Selon Marina Trayser, déléguée à l'information et à la communication, il s'agissait de «répondre à une demande répétée d'Anne Carron (ndlr: conseillère municipale PDC) mais aussi à celles d'usagers qui se sont plaints de trous et de l'usure de la chaussée».

En attendant les pavés

Coût de l'opération: 15'000 francs. La Municipalité assure que les frais ont été limités au maximum, notamment en optant pour des «travaux faits en interne». L'objectif était aussi de «ne pas engager de frais importants sur cette rue qui se situe dans le périmètre de réflexion au sujet du pavage de la Vieille-Ville et du réaménagement de la place du Bourg-de-Four». C'est d'ailleurs ce qui crée l'étonnement de Mike qui travaille dans un café de la place: «Ils ne devaient pas mettre des pavés dans cette rue? Pourquoi ne pas avoir attendu? C'est de l'argent foutu en l'air!» Pas aux yeux de la Municipalité. «Il a été jugé opportun de faire un entretien qui représente un "entre-deux", explique Marina Trayser. Et ce, afin d'éviter d'aller trop souvent boucher des trous sans toutefois effectuer une remise à neuf globale.»

De quoi redonner le sourire à Michaël. Et permettre aux vacanciers traînant leur valise d'évoluer en toute sérénité.