Le Gniolu

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AVAIT LU dans un canard dominical, en marge d’une sorte de hit-parade des députés romands qui comptent sous la Coupole, que la vague verte des dernières élections fédérales semblait être retombée et que l’exercice parlementaire s’avérait compliqué pour les écolos, et à plus forte raison quand lesdits écolos sont des femmes. Un constat qui allait être indirectement confirmé quelques jours après par ce titre de la presse lémanique: «Après cet été moisi, la patate bio n’a pas la frite.» Le climat, toujours le climat…

AJOUTE que le même journal, sous le titre «René Fasel, le dernier empereur», consacrait trois pages cire-pompes au président à l’occasion de son départ de la Fédération internationale de hockey sur glace. Et le canard d’écrire en chapeau: «Le patron du hockey mondial remet son mandat la semaine prochaine. Sans lui, la Suisse perdra de son influence.» Le dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko aussi.

ÉTAIT TOMBÉ sur cet appel à voter non à l’initiative dite 99% signé par la conseillère nationale UDC Céline Amaudruz. Avec ce slogan: «100% nuisible pour 100% de la Suisse.» Et surtout 100% nuisible pour elle, la richissime Amaudruz faisant partie du 1% qui était visé.

AVAIT PRESQUE oublié qu’il était encore de ce monde: l’ancien premier ministre italien Silvio Berlusconi, 84 ans et presque autant de liftings, est en ce moment en plein procès du «Rubygate». Un procès où la justice italienne exige de lui qu’il se soumette à une analyse psychiatrique, ce qu’il refuse! Certains appellent ça la peur du vide…

DÉCOUVRE cette brève en rapport avec la prochaine élection présidentielle française: «[Yannick] Jadot et [Sandrine] Rousseau au second tour de la primaire écolo.» C’est bien le seul second tour qu’ils auront la chance de connaître…

EST PARFOIS surpris par certains titres, tant il a l’impression de les avoir déjà lus. Ainsi celui-ci, au lendemain des élections russes: «Elections: le parti Russie unie remporte largement les législatives.» Bon, en l’occurrence, le sentiment de répétition est certainement dû au fait qu’on connaissait déjà le résultat avant même que les Russes ne se rendent aux urnes. Et encore Vladimir Poutine a été sympa: responsable du dépouillement, il ne s’est octroyé que 50% des voix.