Le SUV coupé démocratique

Mitsubishi n’est pas allé très loin pour donner un nom à son SUV compact à la silhouette de coupé: l’Eclipse, un modèle vendu à 1,5 million d’exemplaires, convenait parfaitement, auquel s’ajoute le mot Cross pour montrer de quoi il s’agit.

Une suite logique

La tendance a commencé tôt dans les «gros», la voici dans les moyens: couper l’arrière pour donner une ligne plus dynamique. Dans le cas de cette Mitsubishi Eclipse Cross, le hayon est en deux parties, ce qui ne facilite pas la vision vers l’arrière, mais c’est un détail.

Le quatre cylindres diesel, tout nouveau, a une commande variable des soupapes, une innovation en forme de première. Le couple de 388 Nm est parfaitement géré par la boîte automatique à huit rapports. Des palettes au volant laissent loisir au conducteur de choisir celui qui lui convient, pour augmenter au besoin le frein moteur en descente.

A droite du levier de vitesses, le bouton S-AWC (Super All Wheel Control) définit la traction pour assurer la meilleure efficacité dans le terrain, mais aussi, sur route normale, pour gérer les lacets. En général, les roues arrière reçoivent le maximum de couple, sur AUTO, la répartition est de 80-20% et on peut la faire varier jusqu’à 55-45%, par exemple dans le gravier ou la neige. La capacité de traction de deux tonnes montre que les aspects utilitaires n’ont pas été oubliés. L’expérience acquise avec les gros Pajero et les succès en rallye confirment l’efficacité des SUV du constructeur japonais.

L’équipement correspond aux attentes du moment. Nous avons apprécié le petit écran se déployant au démarrage pour afficher la vitesse et les infos utiles juste dans le champ de vision du conducteur. L’interface permet de coupler Apple CarPlay ou Android Auto pour disposer de leur navigateur. Entre les sièges, un pavé tactile reproduit les gestes habituels des tablettes ou smartphones.

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