Son «visage» remodelé lui donne du caractère. Ses roues sont toujours abritées par des bulles proéminentes. Sa taille de 4,34 m. de longueur lui ouvre les places de parcage dans toutes les villes. Sa transmission intégrale correspond aux vœux des Suisses. Son décor intérieur a lui aussi été revisité. Sans être bouleversant d’originalité, il mélange un aspect légèrement rustique avec une ergonomie aboutie.
Le rapport imbattable
Là où Dacia continue à faire fort, c’est dans le rapport prix/prestations. Notre véhicule de test affichait un total de 21’740 fr., avec des options comme la climatisation automatique (300 fr.), la caméra multivues (250 fr.), la roue de secours de taille normale (100 fr.), les sièges avant chauffants (200 fr.) et l’accès mains libres par carte Dacia Keyless-Drive. Ajoutez le régulateur de vitesse, la commande vocale… c’est assez difficile à battre. Le secret de Dacia consiste à profiter des composants éprouvés de la gamme de son propriétaire Renault, et d’utiliser des éléments sur plusieurs modèles, pour obtenir une économie d’échelle. L’assemblage en Roumanie limite les coûts.
Moteur vaillant
Le moteur diesel de 85 kW-115 ch. suffit à mouvoir le Duster facilement, grâce à une boîte de vitesses manuelle à l’étagement relativement court pour les premiers rapports (six au total). Le comportement routier est sans surprise. Tout au plus remarque-t-on une petite mollesse du train avant lorsqu’on roule de manière un peu dynamique. La transmission intégrale propose trois positions: deux roues motrices, automatique et Lock pour verrouiller le différentiel central dans les conditions les plus difficiles. La touche de contrôle de descente maîtrise la pente la plus ardue. Et puis, avoir des caméras tout le tour et pouvoir choisir le côté à surveiller paraît presque du luxe pour un prix dérisoire.