TECHNOLOGIES • L’Internet des objets est l’un des principaux piliers de la révolution digitale en cours. Et le canton de Genève dispose de nombreux atouts pour prendre le train en marche. Un exemple? Le géant américain Hewlett Packard Enterprise (HPE) a choisi Meyrin pour y créer un laboratoire dédié aux objets connectés à Internet. La multinationale y a également installé un incubateur pour les start-up de la région. La preuve que Genève n’a pas à rougir face à ses concurrentes internationales. Elle ne pourra pas forcément rivaliser avec la Silicion Valley en la matière, mais la place de plate-forme européenne dédiée à cette nouvelle technologie est encore à saisir.
Et l’enjeu est de taille car l’Internet des objets est en pleine expansion au niveau mondial. Les appareils dotés de capteurs, connectés à un réseau afin de lui transmettre des données, le tout couplé à un système qui les traite et déclenche des actions, sont de plus en plus nombreux dans notre quotidien. Aujourd’hui, cela concerne les automobiles, le chauffage, les canalisations, le transport de marchandises, les frigidaires, mais aussi les solutions médicales ou la mesure de la qualité de l’air.
Demain, les objets connectés seront partout. C’est pourquoi l’Université de Genève et le IoT (Internet of Things) Forum ont lancé il y a deux ans une nouvelle formation universitaire sur cette technologie révolutionnaire. Le but étant de couvrir l’ensemble des thématiques liées à l’Internet des objets comme la sécurité ou la protection des données. Ceci afin de former les meilleurs experts européens dans le domaine. Car pour s’imposer, le canton devra miser sur la formation, les incubateurs, mais aussi sur sa capacité à attirer les grandes entreprises du secteur. Et avec une volonté de fer, il devrait y parvenir.