L’hôtellerie se met au «workation»

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Dévasté par la pandémie de coronavirus et l’arrêt quasi complet des voyages internationaux, le secteur de l’hôtellerie tente de se réinventer en imaginant de nouveaux concepts. Celui qui semble s’imposer aux quatre coins du globe se nomme «workation», une offre hybride mêlant travail et vacances. Si à Genève la tendance n’est pas encore visible, les grandes chaînes hôtelières s’y mettent les unes après les autres. Hyatt vient de proposer une offre incluant un early check-in dès 8h du matin et un late check-out jusqu’à 18h.

Pour les clients, l’avantage est de pouvoir travailler le jeudi et le vendredi, par exemple, et de prolonger leur séjour pour un week-end en famille. Ceci dans un contexte sanitaire sécurisé tout en limitant les déplacements. Aux Maldives, le Nautilus propose également un package «workation» pour ceux qui souhaitent se prélasser sur la plage après leur meeting sur Zoom. Le rêve? Oui, mais il vous faudra tout de même débourser près de 25’000 francs pour une semaine.

Tout aussi dépaysante et moins onéreuse, la Barbade vient de lancer un nouveau visa destiné aux travailleurs étrangers pour qu’ils viennent s’y installer un an et y télétravailler. But avoué? Relancer le tourisme et l’économie locale durement touchés depuis le début de la pandémie. Toujours dans les Caraïbes, les Bermudes tentent également de séduire les nouveaux travailleurs nomades en multipliant les packages de «workation». Le Costa Rica, l’Indonésie et le Nicaragua sont également sur les rangs, mais si vous souhaitez quelque chose de plus proche, les groupes Accor, Ascott, Scandic Hotels et Best Western s’apprêtent à proposer des séjours mêlant travail et farniente en Europe. Le monde change, l’hôtellerie aussi…