La liberté est dans l’ordre

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Il y a plus d’un siècle, l’écrivain genevois Charles-Albert Cingria l’affirmait déjà: «L’homme intégral est vélocipédiste.» Soulignant ainsi la nature émancipatrice du vélo. Depuis, ce mode de transport s’est imposé dans nos rues. Un succès amené à croître avec la démocratisation en cours des modèles électriques. Il serait donc temps de prendre conscience que la petite reine ne sert pas uniquement à se balader au bord du lac le dimanche. Elle est désormais utilisée sur de plus longs trajets, permettant notamment de se rendre à son lieu de travail sans polluer.

Malgré cette évolution, les cyclistes restent trop souvent relégués au second plan. Les infrastructures pour les accueillir se modernisent, mais beaucoup trop lentement. Conséquences, le nombre d’accidents ne baisse pas, les comportements répréhensibles (feu rouge grillé, zigzag entre les files, utilisation des trottoirs) se multiplient et la haine envers ces usagers de la route explose. Dans le centre-ville, la foire d’empoigne est quotidienne. Automobilistes, camionneurs, motards, scootéristes, cyclistes, trottinettistes et piétons s’y affrontent pour trouver leur chemin. Mais qui l’emporte dans cette guerre de la route? Personne. Comment en sortir? En créant un vrai réseau de pistes cyclables dans l’ensemble du canton. Une telle mesure aurait aussi pour effet de diminuer les infractions trop souvent reprochées aux cyclistes.