Pensez-y!

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Ça y est! Depuis lundi 18 janvier, nous voilà à nouveau en semi-confinement. En principe, les commerces dits «non essentiels» resteront fermés jusqu’à fin février.

Pour mieux faire passer la pilule, contrairement au mois de novembre, la mesure touche cette fois toute la Suisse. Très mauvaise nouvelle. Elle ne concerne pas la France voisine.

Sans règles et exceptions compliquées hormis le couvre-feu à 18 heures, les magasins y restent en effet ouverts, certains même le dimanche. Autrement dit, une ruée des Genevois sur le tourisme d’achat est à redouter.

On ne parle plus ici des supermarchés alimentaires. Cette fois, c’est tout le commerce de détail qui est concerné. Des biens de consommation à longue durée de vie qui, une fois achetés de l’autre côté de la frontière, ne le seront plus chez nous.

C’est dire à quel point, même provisoire, cette fuite du chiffre d’affaires est grave et va avoir des conséquences catastrophiques sur le tissu économique local déjà asphyxié par le durcissement des mesures sanitaires, le franc fort, l’e-commerce et des aides financières qui tardent à se concrétiser.

Sans prise de conscience citoyenne collective et une aide urgente ciblée, beaucoup d’enseignes vont mettre définitivement la clé sous le paillasson à Genève et de nombreux travailleurs vont se retrouver au chômage.

Pour une fois, pardon d’avance de vous culpabiliser, pensez-y avant de prendre votre voiture et de faire vos achats en France voisine.