Ils visent le Conseil d’Etat. Mais, pourquoi?

Ils sont six à se lancer dans la course en vue de l'élection complémentaire du 7 mars. On leur a posé une question toute simple: dans quel but? Leurs réponses.

  • Le second tour aura lieu le 28 mars si aucun candidat ne remporte plus de la moitié des suffrages au premier tour. 123RF

  • Cyril Aellen: «Genève doit rendre son développement plus qualitatif.» DR

    Cyril Aellen (PLR): «Genève doit rendre son développement plus qualitatif.» DR

  • Fabienne Fischer: «Ne laisser personne au bord du chemin.» DR

    Fabienne Fischer (Les Verts): «Ne laisser personne au bord du chemin.» DR

  • Morten Gisselbaek: «Construire une autre société.» DR

    Morten Gisselbaek (PdT): «Construire une autre société.» DR

  • Michel Matter: «Relever Genève après cette crise.» DR

    Michel Matter (Vert'libéraux): «Relever Genève après cette crise.» DR

  • Pierre Maudet: «Permettre aux Genevois(es) d’avoir un travail et un avenir.» GiM

    Pierre Maudet (Libertés et justice sociale): «Permettre aux Genevois(es) d’avoir un travail et un avenir.» GiM

  • Yves Nidegger: «Mettre fin à la dictature sanitaire.» DR

    Yves Nidegger (UDC): «Mettre fin à la dictature sanitaire.» DR

Qui rejoindra le Conseil d’Etat? Réponse le 28 mars à l’issue du second tour de l’élection complémentaire. Ou le 7 dans l’éventualité que l’un des candidats remporte plus de la moitié des suffrages au premier tour. A quelques jours du délai de dépôt des candidatures fixé au lundi 11 janvier avant midi, ils sont six sur la ligne de départ de cette élection partielle qui fait suite à la démission du conseiller d’Etat, Pierre Maudet. On leur a demandé de nous livrer un condensé de leur principale motivation. Leurs réponses (par ordre alphabétique):

Cyril Aellen (Parti libéral-radical)

«L’heure n’est plus à la mésentente. Il faut restaurer la confiance. Homme de consensus, je dispose d’une solide expérience politique qui sera immédiatement profitable au bon fonctionnement du Conseil d’Etat. Genève doit mieux maîtriser son développement et le rendre plus qualitatif.»

Fabienne Fischer (Les Verts)

«C’est avec conviction et courage que je me mets au service des citoyen(ne)s pour réaliser la transition énergétique et économique, sans laisser personne au bord du chemin. J’ai à cœur de soutenir les entreprises locales dans le respect de l’environnement et de la justice sociale, de l’égalité et de la diversité.»

Morten Gisselbaek (Parti du travail)

«La crise que nous traversons n’est qu’un avant-goût des crises – écologique, climatique, sociale, économique, de migrations... – dont nous ne sortirons qu’en construisant une autre société, ouverte, solidaire, égalitaire et écologique. Pour cela, il est essentiel de faire entendre une voix de la gauche anticapitaliste.»

Michel Matter (Vert’libéraux)

«Je m’engage avec détermination pour relever Genève après cette crise. Je veux une Genève ouverte, progressiste, innovante et solidaire, au service du bien commun, des libertés et de la transition écologique. Il faut une action forte en faveur de la protection économique et sociale de la population genevoise. Cela passe par une économie et un Etat forts.»

Pierre Maudet (Libertés et justice sociale)

«Soutenir entreprises et commerces pour préserver les emplois et l’entreprenariat. Créer des opportunités de formations accessibles à tout âge pour permettre aux Genevois(es) d’avoir un travail et un avenir. Créer un statut d’intermittent pour les artistes et les technicien(ne)s genevois de la culture.»

Yves Nidegger (Union démocratique du centre)

«Mettre fin à la dictature sanitaire. Je ne peux me résoudre à laisser [Mauro] Poggia détruire nos emplois et [Serge] Dal Busco notre mobilité pendant qu’[Antonio] Hodgers bétonne la campagne, [Nathalie] Fontanet creuse la dette, [Thierry] Apothéloz atomise le social et [Anne Emery-]Torracinta déprime l’école, tout en en payant [Pierre] Maudet à ne rien faire. Genève doit retrouver sa liberté.»