La première protection à laquelle penser lorsque vous savez que vous devez affronter un parcours enneigé, c’est la vôtre. Tout d’abord, si votre précieux carrosse vit à l’air libre, la moindre chute de neige va le recouvrir et, si petite soit la couche, la loi est formelle: il faut l’enlever, sur les glaces évidemment, mais également sur le toit, le capot et le coffre. La sécurité est en cause, même si cela paraît un peu superflu en ville, la loi est la loi. Protégez vos mains, vos pieds et votre tête! Et puis, ce blanc manteau, comme on dit banalement, cache le reste.
Accessoires
Se dire qu’on ne roulera pas lorsque les conditions seront mauvaises consiste à prendre un risque. Et si quelqu’un de la famille a besoin de vous? Pour un malaise, un accident? Rien ne vous arrêtera. Aussi, assurez-vous que vous avez pris les précautions nécessaires. La neige n’est qu’un symptôme de l’hiver. La cause première des désagréments, c’est le froid, puis le chaud. Explication: le froid affecte les chaussées, même sèches. Les pneus conçus pour cette saison ont une structure et une capacité de réaction adaptées. Le chaud? Quand la température remonte au-dessus de zéro, c’est la fonte, et la boue grisâtre se forme. Là encore, des gommes aux sculptures profondes évitent les effets néfastes que sont l’aquaplaning et la perte de maîtrise.
Les précautions élémentaires, on ne le répétera jamais assez, sont la vérification de la batterie, des liquides et les petits accessoires pour entrer dans son véhicule même par grand froid. En cas de trajet plus long, une couverture à bord peut se révéler utile, car, imaginez une panne, comment ferez-vous pour réchauffer vos enfants, ou vous-même, le temps que les secours viennent vous assister?
Une fois ces quelques points réglés, la route hivernale est à vous, quelles que soient les circonstances. Profitez-en!