Le Gniolu

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SE DIT qu’on n’est pas au bout de ce qu’on appelle l’affaire Maudet. Une de ces affaires dont Genève a le secret et qui nous réserve peut-être encore des surprises lors du second tour de l’élection partielle au Conseil d’Etat, organisée pour trouver un successeur à… Pierre Maudet. Un second tour que celui-ci pourrait gagner. Et si c’est le cas, on se réjouit déjà de connaître le nom de celui ou celle, des six toujours en place, qui aura la responsabilité du mot de bienvenue. «Cher Pierre…».

A VU ce titre dans un quotidien local, suite au cuisant échec de son candidat à l’élection susmentionnée: «L’avenir du président du PLR est menacé.» Pas seulement celui du président…

CONSTATE que le débat autour du langage inclusif se poursuit à la RTS. Récemment, 200 hommes, employés de la maison, ont même adressé et signé une lettre de soutien, envoyée par e-mail à leur cher directeur général Pascal Crittin. Ce que certains(aines) ont qualifié de grenouillage («crapaudage» n’existant pas), alors que d’autres ont plutôt utilisé le mot cru (mais épicène) de «lèche-culs». Cette dernière activité devenant de plus en plus difficile à exercer en raison de l’obligation de porter le masque.

RESTE dans le domaine (du langage) en apprenant que Delphine Bachmann, présidente du PDC genevois, est candidate au second tour de l’élection complémentaire au Conseil d’Etat. Dès lors et comme phonétiquement, Bachmann ne sonne pas inclusif, les journalistes de la RTS l’appelleront-ils Delphine Barmaid?

APPREND par un gratuit que la salle du Conseil des Etats s’orne depuis peu «d’une fresque éphémère consacrée aux femmes». Une fresque qui rend hommage avec humour aux 50 ans du droit de vote et d’éligibilité des Suissesses. A noter quand même que ladite fresque en hommage à l’égalité est un trompe-l’œil…

A RELEVÉ, dans un canard français, cette déclaration de la secrétaire d’Etat britannique à la santé, en réponse à la fronde des infirmières contre les bas salaires: «Etre infirmière, c’est une passion, les gens ne font pas ça pour l’argent!» Pour ce qui est des fruits de la passion, les infirmières ne sont pas près d’en récolter.