Automobilistes, motards et scootéristes, révoltez-vous!

CIRCULATION • Conducteurs de véhicules motorisés, vous avez le droit d’exister! Et celui de vous mouvoir en ville! Certains partis, cédant à la mode climatique, vous lâchent. Eh bien, il est temps d’organiser la résistance.

  • La complémentarité des transports, les Genevois la veulent. FRANCIS HALLER

    La complémentarité des transports, les Genevois la veulent. FRANCIS HALLER

Circuler, au volant d’une voiture automobile, au guidon d’une moto ou d’un scooter, va-t-il bientôt être un acte illégal à Genève? La mode est aux manifs pour le climat, à l’apologie de la mobilité douce. Le vélo et les transports publics sont sanctifiés, les véhicules privés sont diabolisés. Et cela, plus seulement par les Verts: tétanisés par la pensée climatique dominante, certains partis qui, jusqu’ici, défendaient le libre choix du mode de transports (voulu par les Genevois), commencent à virer de bord, et cela jusqu’à leurs représentants au Conseil d’Etat. Craignant de perdre des voix aux prochaines élections, ou de passer pour ringards, ces partis copient les Verts. Ils reprennent leurs thèmes, et vont même jusqu’à emprunter leur vocabulaire: «transfert modal», et autres inventions d’apparatchiks de l’environnement.

Dogmes imposés

Il est temps, à Genève, que les automobilistes, les motards et les scootéristes se réveillent et défendent leurs intérêts. Ils ont, tout comme les cyclistes, comme les piétons, comme les usagers des transports publics, parfaitement le droit d’exister. Ils n’ont pas à se laisser écraser par une idéologie dominante. On n’a pas à se sentir coupable de se mettre au volant d’une voiture, ni au guidon d’un deux-roues motorisé. On n’a pas à se laisser convertir de force à la nouvelle religion du climat, qui nous impose ses dogmes, nous tient sous sa férule, nous édicte le bien et le mal, nous promet Apocalypse et Jugement dernier, nous définit les sauvés et les damnés.

On peut, tout en aimant passionnément la nature, comme c’était le cas d’un Franz Weber (GHI du 11.4.19), tout en luttant contre le gaspillage, tout en se battant pour la protection des sites, pour le respect des animaux, se déplacer en voiture en milieu urbain si on le juge nécessaire et préférable à d’autres modes de transports. Il appartient à nos autorités, et en premier lieu au ministre de la Mobilité, de prévoir des chaussées accessibles à tous, assurément aux vélos avec des pistes cyclables, mais assurément aussi aux voitures individuelles: cette complémentarité, les Genevois l’ont voulue.

Et c’est tout le contraire qui est en train d’advenir! A plat ventre devant l’idéologie des Verts, des partis de centre droit sont en train de lâcher l’automobile en ville. On nous promet comme inéluctable la disparition des voitures sur certains tronçons, on nous prépare un gigantesque bordel, sur la rive droite, avec l’extension de la gare Cornavin. On multiplie les chantiers, toujours au détriment des automobilistes. Surtout, on ne compte plus les gentilles et sympathiques manifestations populaires et sportives pour lesquelles on ferme, purement et simplement, des routes entières, créant ainsi des bouchons gigantesques.

Limitation oui, ostracisme non!

Eh bien cela ne peut simplement plus durer. Tous les modes de transports sont respectables. Parmi eux, les automobiles, les motos et les scooters. Limitations de vitesse, oui. Ostracisme, non! Et s’il faut se révolter et organiser la riposte, eh bien faisons-le, parce que ça commence à suffire!