Alors le PLR, un parti minimaliste en matière environnemental? Parti dont les manœuvres ont vidé la loi CO2 de toute substance, voire même FDP comme «Fuck De Planet» (selon quelques caustiques manifestants outre-Sarine)! Ou le contraire? Sa présidente Petra Gössi affirme que le PLR cherche des solutions durables, qu’il va sonder sa base pour connaître sa sensibilité environnementale (sondage en cours: participez nombreux, vous, membres et sympathisants PLR!).
Les amateurs de petites boîtes idéologiques se grattent la tête, perplexes: on détache l’étiquette «bloqueurs de réformes» pour coller celle d’opportunistes. La réalité est moins facile à résumer d’un mot: le PLR ne voulait rien bloquer en décembre au parlement mais, aveuglé, a poussé son avantage et obtenu quelques victoires à la Pyrrhus (comme l’absence d’objectif national).
Le PLR ne veut pas aujourd’hui rivaliser avec les Verts en multipliant interdictions, choix technologiques et taxes écologiques (greentaxing!) Le parti suit la voie étroite, sans exaltation révolutionnaire ou «fin-du-mondisme»: protéger le climat, l’environnement sans appauvrir la population ni substituer l’Etat à la possibilité individuelle de faire des choix.