Dans moins de six semaines auront lieu les élections fédérales. L’ensemble des citoyennes et citoyens pourront élire leurs représentant(e)s au parlement. C’est une chance extraordinaire que nous envient bien des peuples soumis à des dictatures ou des parodies de démocratie. Critiquer les décisions du parlement, c’est bien. Mais glisser son bulletin de vote dans l’urne, c’est essentiel pour que vive la démocratie.
Au Conseil national, le 20 octobre, c’est l’occasion pour chacune et chacun de participer au changement de majorité. C’est indispensable pour sortir des blocages parlementaires, notamment en matière de protection du climat et ainsi permettre l’adoption rapide de mesures efficaces. C’est aussi indispensable pour protéger le pouvoir d’achat des classes moyennes par la limitation du coût des primes d’assurance maladie ou davantage de logements abordables, ce que la majorité parlementaire actuelle refuse.
Au Conseil des Etats, le choix portera sur deux personnes. C’est donc le profil des candidat(e)s qui est déterminant. Connaissent-elles/ils bien les arcanes du pouvoir fédéral? Celles et ceux qui siègent déjà à Berne sont-elles/ils actifs? Sont-elles/ils écouté(e)s? En résumé, comme Lisa Mazzone et moi-même le disons, c’est deux voix fortes qu’il faut pour Genève à Berne!