Le business des roses

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Il suffit de passer devant la vitrine d’un fleuriste le 14 février pour s’en rendre compte: les roses représentent un juteux business le jour de la Saint-Valentin. Ce que l’on ignore souvent, c’est que ces fleurs se négocient à l’échelle mondiale. Spécialement aux Pays-Bas, qui sont passés en quelques années du jardinage à la culture industrielle. Dans la ville d’Aalsmeer se tient quotidiennement la Bourse aux Fleurs. Cette dernière occupe un immense bâtiment commercial qui s’étend sur plus de 775’000 m2, soit l’équivalent de 125 terrains de football. Là-bas, on trouve de tout. Des roses produites dans le pays, mais aussi importées de Tanzanie, d’Equateur ou d’Israël. La vente s’effectue à la criée comme dans un traditionnel marché aux poissons. Le prix se détermine uniquement par le jeu de l’offre et de la demande. Laissant les horticulteurs bien incapables de fixer le tarif de leur production. Chaque matin, plus de 18 millions de fleurs sont vendues aux grossistes qui revendent ensuite leurs lots aux fleuristes du monde entier.