Le ministre français Blanquer au DIP!

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Ministre français de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer n’est pas un capitulard. Le 6 mai dernier, dans une circulaire au Bulletin officiel, le successeur de Jules Ferry a officiellement proscrit l’usage de l’écriture inclusive. Notamment ce fameux «point médian» qui brouille la lecture, enfume l’esprit, dissout l’entendement, obscurcit le sens.

C’était donc possible! Au milieu d’une France étouffée par la peur des courants dominants, un homme a osé. Il a pris la décision. Il a pris la plume. Il a dit: «On arrête les frais. On trace une ligne rouge.» Il a réagi à l’aplaventrisme généralisé. Et l’immense majorité des Français, ceux du pays profond, pas ceux des «collectifs», lui en seront infiniment reconnaissants. Parce qu’il a défendu la langue. Sa prodigieuse aptitude à la clarté, à la légèreté (dans le plus beau sens du mot, celui de Verlaine). Il a défendu la langue, contre ceux qui la polluent.

En France, un homme a osé. Et à Genève? Qui, parmi les gens de pouvoir, aura l’élémentaire audace de dire «Maintenant, ça suffit»? Les points médians, les lourdeurs de l’inclusif, empèsent et empoissent le discours officiel, jusqu’à être rendus obligatoires dans certaines administrations. Il faut maintenant qu’à Genève, une voix se lève. Et, très calmement, très fermement, sans haine, dise simplement non. Si la France le peut, Genève le peut. Nous sommes enfants de la même langue. Amoureux des mêmes syllabes. Lecteurs des mêmes poèmes. Nous dirons non. Nous ne céderons jamais.