L’économie genevoise va bien mais peut encore faire mieux

  • Pour la CCIG et la BCGE, les conditions-cadres peuvent encore être améliorées. 123RF

    Pour la CCIG et la BCGE, les conditions-cadres peuvent encore être améliorées. 123RF

MARCHÉ • «En plus d’être un vivier de compétences, Genève dispose de réels atouts sur les plans entrepreneuriaux et financiers. Mais une marge de progression demeure dans plusieurs domaines: fiscalité, infrastructures de transport ou encore formation continue et professionnelle.» Voici la principale conclusion de la 15e étude économique publiée par la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) avec la Banque cantonale de Genève et l’Office cantonal de la statistique. Des chiffres présentés lors d’une conférence de presse mardi 29 novembre.

Conditions-cadres

But de cette étude baptisée «Des conditions-cadres toujours favorables à Genève»: effectuer une comparaison nationale et internationale de la situation économique genevoise. Le constat est sans appel: différents secteurs continuent de progresser. C’est notamment le cas du négoce des matières premières, qui représente aujourd’hui environ 18% de la valeur ajoutée du canton, ou encore du poids grandissant de l’industrie chimique et pharmaceutique qui a quasiment doublé en vingt ans.

Mais également de l’horlogerie, qui a vu sa valeur ajoutée brute augmenter de 2,4 à 4,2%. Des augmentations qui sont toutefois à relativiser: «Le poids de ces secteurs reste relativement modeste face à celui de l’ensemble des services, qui représentent 84,4% de la valeur ajoutée brute du canton en 2021», rappelle la CCIG.

Conserver une économie vigoureuse

Ces données témoignent d’une situation qualifiée de «favorable» par les institutions à l’origine de cette étude. «Mais comment s’assurer qu’elle le demeure?», s’interrogent-t-ils.

Plusieurs pistes sont évoquées pour conserver une économie vigoureuse, notamment sur les plans de la fiscalité et des transports. «L’importance des conditions-cadres varie pour chaque entreprise, suivant son secteur d’activité ou d’autres caractéristiques. Il semble difficile d’améliorer l’ensemble de ces conditions simultanément, par exemple en améliorant les infrastructures de transport tout en allégeant la fiscalité», conclut le rapport. TR