Les mécaniciens aiment les moteurs «nobles», c’est-à-dire sans compresseurs, ni turbo, ni moteur électrique. Mazda est fidèle à ces «atmos», les groupes atmosphériques, avec une concession pour un alternodémarreur qui donne un petit coup de pouce. Le CX-5, SUV compact revu cette année, représente presque le quart des ventes (24%). Nous avons testé la variante mue par le 4 cylindres de 194 ch avec une boîte automatique à six rapports. Sa cylindrée de 2,5 l. et la technologie Skyactiv-G valorisent le taux de compression pour obtenir un couple généreux.
Réactif, vif, il se montre peu gourmand en usage courant, mais sensible dès que l’on roule à des allures rapides, ce qui fait passer la consommation de moins de 8l à 9l/100 km.
Mazda poursuit dans cette voie, mais les normes la contraignent à introduire des hybrides rechargeables, des électriques, dans sa gamme. Le CX-30 électrique arrive avec un moteur à piston rotatif comme prolongateur d’autonomie. A suivre…
Les tendances s’imposent
Pour le dernier CX-5, les changements visuels sont maigres. La version testée, appelée Homura, se distingue par une calandre noire, tout comme les parties inférieures des boucliers, des passages de roues, des moulures de portes et des coques de rétroviseurs. Les jantes sont noir métallisé. Le cuir, également de cette couleur, est orné de surpiqûres rouges pour le volant, le levier de vitesse et les contre-portes. Un chargeur de téléphone à induction et différents modes de conduite répondent aux dernières tendances. La variante à quatre roues motrices a ainsi un programme spécial pour le terrain, afin de se sortir de situations où l’adhérence et la nature du sol sont dégradées.
La précision de la direction a été améliorée, de même que l’insonorisation, très aboutie. Les sièges redessinés autorisent de longues étapes en ménageant le dos. Le CX-5 continue la tradition Skyactiv et répond aux besoins des grands rouleurs et de ceux qui désirent un véhicule pratique, bon à tout faire, élégant.