En 2023, le taux de personnes qui se sentent en insécurité à Genève enregistre une nouvelle baisse: 28.9% des résidents du canton s’estiment en insécurité lorsqu’ils se promènent seuls dans les rues de leur quartier après 22 heures alors qu’ils 32.8% trois ans plus tôt. Ce taux est pratiquement à son plus bas historique depuis que ce sentiment est mesuré dans le canton. Il rejoint le niveau de 2007 (28.7%).
Autre bonne nouvelle : l’amélioration progressive du sentiment de sécurité s’accompagne d’une diminution des comportements d’évitement de types de lieux ou de personnes jugées peu sûres dans le canton. En 2013, 62.6% des résidents déclaraient éviter des zones ou des personnes dans le canton; en 2023 ils ne sont que 48.5% à le faire encore. De même, la petite et moyenne criminalité poursuit sa baisse enregistrée passant de 60 événements pour 1000 habitants à… 24 en 2022, là encore le taux le plus bas enregistré depuis 2007.
Sondage...
Ces chiffres encourageants résultent des données obtenues via le 7ème Diagnostic local de sécurité (DLS) qui tous les 3 ans depuis 2004, présente les tendances de sécurité publique dans le canton de Genève. Véritable tableau de bord stratégique et outil d'aide à la décision, effectué en partenariat avec la Ville de Genève, Vernier, Meyrin, Carouge, Plan-les-Ouates et Lancy, soit les six communes parties à un contrat local de sécurité. Outre les statistiques policières, le DLS analyse également les données issues d'un sondage réalisé par le biais de 4852 questionnaires complétés (92% par internet et 8% par téléphone).
Enfin, le sondage de 2023 mesure le niveau du harcèlement de rue depuis 2020, Ainsi, si en 2020, 23.7% des personnes interrogées déclaraient avoir fait l’objet de harcèlement de rue à Genève durant les cinq dernières années elles étaient 22,7% à le faire en 2023.