Les îles du paradis

L’archipel équatorien est l’une des destinations naturelles les plus exceptionnelles qui soient. Fous à pieds bleus, mouettes endémiques et frégates s’y épanouissent dans un joyeux bal coloré.

  • Quelque 50% de la population de fous à pieds bleus se trouvent aux Galápagos. 123RF

    Quelque 50% de la population de fous à pieds bleus se trouvent aux Galápagos. 123RF

  • La frégate superbe et la frégate du Pacifique sont propres à l’archipel équatorien.

    La frégate superbe et la frégate du Pacifique sont propres à l’archipel équatorien.

  • Les iguanes marins, que l’on ne trouve nulle part ailleurs sur Terre. PIXABAY

  • Tortue géante sur l’île de San Cristobal. PIXABAY

  • Comme un air de bout du monde… PIXABAY

Commençons par le rêve éveillé de l’île Isabela, la plus grande. On y admire lions de mer, tortues, hippocampes, langoustes, etc. Un spectacle dont on ne se lasse pas et qui devient encore plus exaltant en nageant au milieu de ces espèces! Autre particularité, celle de pouvoir

se promener sur les tunnels de roches volcaniques émergeant des flots, observation des prolifiques faune et flore alentour comprise. L’intérieur de certains d’entre eux est même accessible.

Iguanes marins et mini-requins

A proximité immédiate du port de la ville de Puerto Ayora, sur l’île principale de Santa Cruz, un brin de frustration, toutefois vite évaporé, se fait d’abord sentir: une eau d’un bleu irréel vous invite à la baignade. Celle-ci est interdite… Pour des raisons bien compréhensibles de protection de l’environnement. Au terme d’une balade de 40 minutes environ, la compensation prend la forme de la baie des tortues, composée de plages de sable blanc – sur fond turquoise – en cascade. Iguanes marins (presque dociles!), raies et mini-requins profitent de la vie sous un soleil au zénith.

A El Garrapatero, les flamants roses sont chez eux. Dans les parages, il est conseillé de s’équiper d’un masque et d’un tuba pour s’émerveiller devant les poissons et autres animaux marins.

Idem en contrebas des falaises de Cerro Tijeretas (la colline aux frégates. du nom du fameux oiseau emblématique des Galápagos), sur l’île (aux otaries) de San Cristobal. Et, si l’on prend un peu de hauteur, après 30 à 40 minutes de marche, on peut assister à des couchers de soleil époustouflants.

Décor volcanique à Santiago

L’île de Santiago se distingue par son paysage volcanique, particulièrement sur la côte sud. Dans la baie James, à marée basse, lézards de lave, iguanes, crabes… ont fait des grottes sous-marines leur terrain de jeu.

S’il fallait, enfin, visualiser l’aube de l’humanité, elle ressemblerait à l’île Fernandina, que l’homme mit beaucoup de temps à trouver en raison de son éloignement. Elle héberge, sur le rivage de Punta Espinosa, la plus vaste colonie d’iguanes marins de l’archipel.

Le rêve éveillé, disait-on…

Le pied jardinier de Guayaquil

DW • Capitale économique et port de pêche principal d’Equateur, Guayaquil est aussi l’un des points de départ pour les Galápagos. Pour en découvrir les charmes variés, un passage par le Malecon 2000, une promenade de 2,5 km, s’impose. On s’y attarde volontiers à la terrasse d’un restaurant, on déguste une glace chemin faisant ou prend la «pause» sur un banc ombragé.

Ce haut lieu de la ville équatorienne la plus peuplée abrite de somptueux jardins aux 350 espèces de plantes, d’arbres et de fleurs (la visite est gratuite). De petits chemins, sur 1,5 km environ, serpentent entre de jolis bassins. Une oasis bienvenue, car la chaleur est parfois pesante.

La cité aux faux airs de Lima est parallèlement riche en musées. Le plus important, Municipal, présente Guayaquil via son artisanat, des peintures, sculptures, etc., dévoilant son immense richesse et son histoire captivante.

D’île en île

Au départ de Genève, plusieurs compagnies européennes desservent Quito, capitale de l’Equateur, via Amsterdam ou Madrid notamment.

L’archipel des Galápagos est situé à quelque 1000 km du continent. Des vols réguliers sont proposés de Quito et Guayaquil.

Taxes

L’entrée au Parc national des Galápagos est sujette à une taxe destinée à financer la préservation de celui-ci. Elle est exigible à l’arrivée.

En bateau

Le meilleur moyen d’en voir un maximum est d’opter pour une croisière d’île en île. Elle peut durer de 5 à 15 jours à bord de divers types de navires.

Quand?

La saison chaude et humide, entre janvier et juin, est à privilégier – en évitant Pâques. Le reste de l’année, les températures sont agréables, mais la mer est froide et les reliefs souvent brumeux.

Infos: Ambassade d’Equateur, 34, avenue de Messine, 75008 Paris; tél. +33 1 45 61 10 21/01. https://ecuador.travel/fr/