MCG: des fêtes «comme au bon vieux temps»

  • Légende.

    Pour Daniel Sormanni, conseiller municipal et député MCG, «la politique de gauche va finir par faire de Genève une ville morte». DR

ANIMATIONS • «Tout devient triste à mourir! Il n’y a plus de manifestations d’envergure à Genève. C’est le retour de Calvin», attaque d’emblée Daniel Sormanni, vice-président du Mouvement citoyens genevois (MCG). Pour tenter de mettre fin à ce qu’il qualifie de «dynamique moribonde» ou encore de «sinistrose institutionnelle du canton et de la ville», son parti lance une pétition réclamant le retour «des foires, des fêtes populaires et conviviales et des grands feux d’artifice comme au bon vieux temps».

Fer de lance de ce texte, Daniel Sormanni, qui est à la fois conseiller municipal et député, explique: «On assite à une accumulation de choses. D’abord, Genève Tourisme a annoncé que, faute d’argent, il n’y aurait pas de feux d’artifice. Puis, en ville, la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis (ndlr: chargée de la Sécurité et des Sports) veut réduire le temps d’activité des forains de douze à six semaines par an et les déplacer des quais à la plaine de Plainpalais.» Enfin, l’élu MCG rappelle que, dès le 1er juin, les terrasses des établissements de la Ville devront fermer à minuit du dimanche au jeudi, l’autorisation de 2h du matin étant reservée aux vendredis et samedis soirs (Lire en page 5).

«S’ajoute à tout cela le fait qu’il n’y a plus de grand événement populaire: plus de Lake Parade, plus de Fêtes de Genève, déplore Daniel Sormanni. Il n’y a plus que des annulations, interdictions et punitions!» S’il reconnaît que le Covid explique en partie cette période de restrictions, il estime que «la politique de gauche va finir par faire de Genève une ville morte». Et de mettre en garde contre les conséquences, tant pour le tourisme que pour l’économie locale.

Quid de la tranquillité des habitants de la cité? «Certes, c’est compréhensible. Mais, les restaurateurs comme les forains ont déjà souffert durant la crise sanitaire. On doit bien pouvoir trouver des compromis plutôt que de basculer vers ce modèle sociétal rigoriste! On a le sentiment qu’on n’a plus le droit de rire, de s’amuser!», s’emporte l’élu MCG. D’où cette pétition qui demande essentiellement «le maintien des champs de foire et des grands feux d’artifice, tels que nous les avons toujours connus» et qu’aucune nouvelle restriction ne frappe les forains. La récolte des signatures débute cette semaine. Le texte sera ensuite adressé au Grand Conseil et au Conseil municipal de la Ville de Genève.