On ne lâche rien!

  • Les déchets ne cessent de s’accumuler dans la structure transparente installée à l’entrée de la plage des Eaux-Vives. STÉPHANE CHOLLET

La lutte contre les déchets sauvages abandonnés dans l’espace public se poursuit. Comme confirmé lors de sa campagne de sensibilisation, début juin, la Ville de Genève a haussé le ton répressif.

Concrètement, ce sont plus de 450 amendes qui ont été distribuées depuis le printemps. Et ce n’est pas fini. Les sanctions pour tous ceux qui sont indécrottablement imperméables à la propreté des rues et au respect du vivre-ensemble restent d’actualité ces prochaines semaines.

Tout comme notre opération citoyenne «Photographiez la saleté de nos rues!»

Pour mémoire, celle-ci a débuté mi-août et se poursuit jusqu’au 21 septembre (GHI du 19.08.21).

Tristement, en quelques semaines à peine, la rédaction du GHI a reçu de nombreux e-mails et photos qui montrent l’état déplorable de rues, parcs, quais, places, plages et autres lieux populaires souillés par les déchets.

C’est dire que le combat pour la propreté est loin d’être gagné. Et ce malgré les moyens importants déployés par les autorités.

Dans ce dossier transversal très sensible, aux répercussions considérables sur les budgets, l’environnement, la santé, l’image du canton et le sentiment d’insécurité, on ne peut pas leur reprocher grand-chose.

Preuve que le mal, exacerbé par la pandémie et ses restrictions, est sans aucun doute plus profond qu’il n’y paraît.

Et que, dans ce combat-là, tant sur le plan répressif que pédagogique, que sur celui de la sensibilisation aux comportements respectueux et responsables dès le plus jeune âge, il ne faudra surtout rien lâcher.