Le virus qui touche des millions d’êtres humains dans leur existence et leur bien-être n’a pas fini d’ébranler nos modes de vie. Derrière lui, se profilent le krach boursier, la crise financière et la récession, qui vont miner l’existence de nombreux salariés et retraités.
Le capital du 2e pilier, placé pour un bon tiers en actions, pesait encore plus de 1000 milliards de francs il y a un mois. L’effondrement des valeurs boursières de 30 à 35% depuis la mi-février a dû lui faire perdre plus de 100 milliards. Et rien ne laisse augurer une reprise significative à moyen et même à long terme. Cela va impliquer de nouvelles baisses importantes des prestations, soit des pensions de misère pour une bonne partie de la population, en particulier pour les femmes, qui touchent déjà 45% de moins que les hommes.
Pour cette raison, Ensemble à gauche appelle à l’intégration du 2e pilier à l’AVS: seules les retraites par répartition peuvent garantir des pensions suffisantes, sûres et solidaires, permettant de maintenir le niveau de vie de façon appropriée, comme le prévoit la Constitution. Il est urgent de cesser de jouer nos retraites au casino boursier et de tabler sur la solidarité entre les générations, entre les sexes, et entre les différentes catégories de revenus.