Quatrième commune du canton avec plus de 26'000 habitants, la Ville de emploie près de 800 collaborateurs, soit 457 sous contrat de durée indéterminée et 345 auxiliaires. Problème : sa politique de ressources humaines qui, jusqu’à récemment, reposait exclusivement sur la fonction de secrétaire général adjoint, n’est pas concrètement incarnée ni politiquement, ni par les responsables de service, ni par les collaborateurs RH dont le service a dû faire face à cinq changements de responsable ou interim en l’espace de trois ans.
En outre, relève la Cour des Comptes qui a effectué un audit à la demande du Conseil municipal de la Ville de Meyrin, « la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences repose sur une vision à court terme qui ne s’inscrit pas dans une analyse plus globale des enjeux à venir, tels que le développement urbain ou l’évolution des métiers liée au numérique »
Mauvais prévention des risques
Enfin, le dispositif de prévention des risques psychosociaux n’est pas conforme aux bonnes pratiques. Sa lisibilité est faible, la communication interne est "insuffisante" et aucun collaborateur n’a été formé en matière de signalement et de protection des lanceurs d’alerte.
Acceptées par la Ville de Meyrin, la Cour, a émis onze recommandations qui visent à améliorer la gestion des ressources humaines en consolidant notamment le service RH et en renforçant la confiance et le bien-être au travail des collaborateurs. Leur objectif est de permettre une transition vers une gestion moderne des RH, capable d’offrir des prestations stratégiques et spécialisées conformes aux besoins et aux enjeux d’une administration communale de cette taille.