Notre porte-monnaie se trouve férocement attaqué par une inflation qu’on espérait ne jamais revoir. Nous avons misé sur les importations pour combler nos besoins. La guerre en Ukraine a bouleversé les chaînes d’approvisionnement. Les prix flambent sur les marchés internationaux. Nous sommes dépendants, nous subissons le choc de plein fouet, nous n’avons aucune marge de manœuvre.
Les consommateurs font ainsi les frais d’une politique comptant sur les autres pour prendre soin de nous. Il reste de moins en moins après avoir payé charges, impôts, taxes et redevances. La frugalité l’a emporté sur le pouvoir d’achat. Malgré l’urgence, les autorités font preuve d’une remarquable inertie. Il y a certes la possibilité pour la Confédération de réduire les taxes qu’elle prélève un peu partout.
Mais la proposition UDC de renoncer provisoirement aux taxes sur les carburants a été rejetée avec une remarquable unanimité au Parlement. Notamment par ceux qui prétendent chercher des pistes pour redonner un peu d’oxygène aux consommateurs asphyxiés. Il va falloir se serrer la ceinture encore longtemps. En attendant, il est une liberté qui s’amenuise avec le pouvoir d’achat, celle de choisir.