«Dans les villes, on est plus consommateurs, on attend qu’on peut profiter que la ville présente tout ce qu’on veut», dixit Ueli Maurer sur les ondes de la radio romande.
Des villes d’assistés et des campagnes de gens responsables pour dire les choses de manière plus politique.
Rappelons deux choses à Ueli Maurer:
1) L’Etat fédéral tire plus de 50% des revenus de l’impôt fédéral direct de 4 cantons: Zurich, Genève, Vaud et Bâle-Ville. Ce sont les cantons urbanisés de la Suisse. Les cantons de villes prospères. La Ville comme lieu de prospérité donc plutôt que comme concentration d’assistés.
2) Il faut se méfier grandement de la notion d’assistés. Comment appelle-t-on une branche économique qui, comme la finance en 2008, demande X milliards de francs suisses à l’Etat fédéral pour survivre? Et que dit-on de la paysannerie et de son soutien annuel lui aussi chiffré en milliards? Ni l’une, ni l’autre ne méritent le qualificatif d’assisté? Certes. Mais alors celles et ceux qui se débattent dans les marges du système économique et luttent contre l’exclusion doivent également être protégés du stigmate.