S’adapter ou disparaître

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Ce n’est un secret pour personne, la restauration fait partie des secteurs qui gardent les cicatrices les plus vives de la crise sanitaire. En plus de la grave pénurie de personnel qui menace le fonctionnement des établissements, la démocratisation du télétravail a considérablement changé nos habitudes. Désormais, la pause de midi se fait aussi à la maison ou au sein d’un espace de coworking. Pour couronner le tout, la guerre en Ukraine provoque une flambée de l’inflation et donc de l’addition au restaurant.

Dans ce contexte difficile, certains établissements genevois parviennent pourtant toujours à tirer leur épingle du jeu en affichant complet midi et soir. Au-delà des turbulences, ils semblent avoir trouvé la recette gagnante pour attirer une clientèle de plus en plus exigeante. Leur secret? Ils captent avant les autres les nouvelles tendances et s’y adaptent rapidement. L’une d’elles, testée avec succès dans les pays voisins, arrive enfin en terres genevoises. Grâce à un simple QR Code, les clients peuvent désormais payer leur addition via leur smartphone (lire ci-contre). Un gain de temps qui correspond aux attentes de notre époque: éliminer toutes les étapes superflues.

Si certains restaurateurs ont déjà compris le potentiel de cette technologie, d’autres campent sur leur position et refusent toute forme de digitalisation. Ces adeptes du «On a toujours fait comme ça» l’ignorent, mais ils sont condamnés à disparaître. Et personne ne les regrettera. Il n’y a aucune raison pour que le secteur de la restauration fasse exception au fonctionnement de notre économie où la capacité d’innovation est (presque) toujours récompensée…