Les critiques sont unanimes. Ibrahim Maalouf est d’abord un surdoué. Il est le seul trompettiste au monde à jouer de la musique arabe avec la «trompette à quarts de tons», inventée par son père dans les années 1960. D’abord ancré dans son rôle de soliste classique, il s’est peu à peu émancipé en explorant de nouveaux univers sonores. Rapidement devenu incontournable, notamment pour sa capacité à colorer les musiques de ses improvisations, il collabore avec de nombreux artistes tels que Sting, Matthieu Chédid, Juliette Gréco, Salif Keita, Fakear, pour n’en citer que quelques-uns. Même le New York Times est fan, le célèbre quotidien le qualifiant volontiers de virtuose. Son dernier album S3NS le prouve. Le trompettiste franco-libanais passe désormais volontiers du jazz au rock, le tout teinté de pop. Pour sa venue à l’Arena le samedi 2 novembre, Ibrahim Maalouf sera accompagné de 15 musiciens. Tous ensemble, ils rendront hommage à la culture latine et à la musique afro-cubaine.
«S3NS», Ibrahim Maalouf, Geneva Arena, samedi 2 novembre, www.opus-one.ch