Un sublime ballet manichéen

DANSE • Le Grand Théâtre présente «La Belle au bois dormant», le chef-d’œuvre de Tchaïkovski.

  • Un ballet majeur mêlant le bien et le mal. MIKHAIL LOGVINOV

    Un ballet majeur mêlant le bien et le mal. MIKHAIL LOGVINOV

Du 27 au 30 juin, le Grand Théâtre de Genève sera empreint de rêveries. En effet, il proposera La Belle au bois dormant, un ballet en un prologue, trois actes et cinq tableaux, sur une délicieuse musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski. La célèbre œuvre sera interprétée sur scène par le Ballet Académique d’Etat Yacobson de Saint-Pétersbourg. C’est une invitation exceptionnelle à découvrir l’art chorégraphique dans ce qu’il a de plus sublime. Et de plus rassembleur. En effet, la volonté est de proposer une représentation spectaculaire, tout en parlant au plus grand nombre grâce à une mise en scène moderne.

Corps narratif

Le chorégraphe Jean-Guillaume Bart a souhaité ne pas résumer cette œuvre à une simple prouesse technique. Il considère la danse de ballet comme une narration par le corps. Ses pièces combinent chorégraphie classique et musique à ses propres capacités dynamiques, expressives et narratives.

En redonnant de la vie au classicisme, le chorégraphe permet aux danseurs de se rapprocher de la lumière. Il leur offre un précieux sésame pour redonner de l’émotion à un ballet qui s’apparente souvent à un enchaînement de virtuosité. Cette version revisitée offre du volume à l’œuvre et le public découvre une fée Carabosse chassée de ses terres par le roi. Viens ensuite sa vengeance qui sera forcément terrible…

«La Belle au bois dormant», Grand Théâtre, Genève, du 27 au 30 juin, www.geneveopera.ch