Une fable poétique pétrie d’humour

  • La création de la compagnie Marjolaine Minot fait exploser la notion d’échec. DR

 Après sa dernière création Je suis la femme de ma vie, suivie de sa tournée en Suisse romande et de sa nomination au Prix suisse de la scène, la compagnie Marjolaine Minot revient avec sa nouvelle création La poésie de l’échec. Présentée du 3 au 15 novembre au Théâtre Alchimic, la pièce se penche sur le thème pour en faire l’apologie. Sur scène, la compagnie sera accompagnée des comédiens Christa Barrett et Florian Albin ainsi que du beat boxeur Julien Paplomatas.

Huis clos

Assis dans la salle d’attente d’un thérapeute, trois personnages en sentiment d’échec attendent leur tour. Mais le thérapeute n’arrive pas et les objets dans la salle se mettent à bouger. L’espace devient catalyseur des émotions des personnages et les pousse dans leurs retranchements. Pris dans une sorte de huis clos existentiel aux frontières du surréalisme, nos trois patients devront faire face à eux-mêmes et aux autres pour se libérer du carcan de leurs attentes. Dans un style comique et décalé en théâtre de mouvement et accompagné par les sons et ambiances sonores du beat boxeur, l’échec fait la nique à la société perfectionniste et à la loi du plus fort, nous rappelant que l’évolution n’est possible qu’à travers l’erreur. Ce spectacle nous délivre un message rédempteur, en questionnant le bien et le mal afin de soulever une question essentielle: et si l’échec n’existait tout simplement pas?

 

«La poésie de l’échec», Théâtre Alchimic, Carouge, du 3 au 15 novembre, www.alchimic.ch

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