Une histoire de foi et de résurrection

  • «Le Messie» est une œuvre magistrale à découvrir sans plus attendre. LUCIE JANSCH

    «Le Messie» est une œuvre magistrale à découvrir sans plus attendre. LUCIE JANSCH

Ecrit en 1742 par l’immense compositeur allemand Georg Friedrich Haendel, contemporain d’Antonio Vivaldi et de Jean-Sébastien Bach, l’oratorio Le Messie est dévoilé les 4 et 5 octobre au Grand Théâtre de Genève. Mise en scène par le non-moins talentueux Robert Wilson, cette œuvre est la version allemande de 1789, arrangée par le génie de Wolfgang Amadeus Mozart.

Cette version est le fruit d’une commande réalisée par le baron Gottfried va Swieten. Aristocrate et généreux mécène, il avait initié le jeune Mozart aux œuvres de Bach et Haendel en lui ouvrant sa bibliothèque de partitions qu’il avait collectées lors de ses nombreux voyages. Mozart adapta le livret en allemand et réorchestra un peu plus de la moitié de la partition originelle en y ajoutant principalement des parties supplémentaires pour les vents, tenant ainsi compte des goûts musicaux alors en vogue à Vienne.

Au côté de solistes choisis par ses soins, Marc Minkowski sera présent à cette occasion avec ses Musiciens du Louvre, ensemble qu’il mène depuis sa fondation en 1982 et avec lequel il continue d’explorer les territoires méconnus ou au contraire trop connus du répertoire et à accumuler les récompenses discographiques. 

«Le Messie», Grand Théâtre, Genève, les 4 et 5 octobre, www.gtg.ch