Le rendez-vous futé: Clément

CLEMENT, ce temps de Pâques pour s’adonner à une balade méditative dans les rues de la Vieille-Ville. Silencieuses depuis le jeudi saint, les cloches de Pâques ont retrouvé leur voix et la Clémence. Le plus gros bourdon de la cathédrale Saint-Pierre, dont le nom est un hommage à Clément VII, a de nouveau vibré d’un son grave et profond. Jamais deux sans trois, dicton qui se vérifie car la cloche actuelle a pris la suite des deux Clémence antérieures. Les deux premières se fêlèrent, l’une après 459 ans de bons et loyaux services, de 1407 à 1866 et l’autre remplacée en 1867 connut le même sort en 1901. En commémoration, notre Clémence forte de ses 6238 kilos porte l’inscription: «Deux fois brisée, je veux vivre encore et toujours rappeler la voix de la vieille Clémence aux enfants des enfants de Genève».

Clément ce printemps, une invite pour le promeneur à s’installer confortablement à la terrasse du bar La Clémence au Bourg-de-Four, dont l’origine remonte à la nuit des temps.