Physique

  • Ganesh, dieu de la sagesse, un ballon rond «comme l’Univers entre ses mains»

    Ganesh, dieu de la sagesse, un ballon rond «comme l’Univers entre ses mains»

  • Anubis, le chacal-attaquant, face au lièvre-gardien de but Nanabozho, en pleine plongée sur le ballon.

    Anubis, le chacal-attaquant, face au lièvre-gardien de but Nanabozho, en pleine plongée sur le ballon.

  • Hélène Vibourel

    Hélène Vibourel

PHYSIQUE, la pratique du football, on transpire sur la pelouse ou devant son écran, on libère son agressivité, sa volonté de puissance et de domination, c’est, en fait, souvent la mise en scène d’un défouloir organisé. De tout temps, certains sports ont servi d’exutoire face aux désillusions de la vie courante, d’échappatoire devant la réalité, mais également de dépassement de soi. Les Dieux du Stade, ont toujours existé, fait rêvé et inspiré les artistes comme Zaric.

PHYSIQUES, ces mi-hommes, mi-dieux en pleine action dans le Parc Gustave et Leonard Hentsch situé sur l’emplacement de l’ancien stade des Charmilles, désaffecté en 2002 et remplacé par le Stade de Genève à la Praille. Anubis, le chacal-attaquant, face au lièvre-gardien de but Nanabozho, en pleine plongée sur le ballon. De loin, Ganesh, dieu de la sagesse, un ballon rond «comme l’Univers entre ses mains», attend tranquillement son tour, méditant sur l’avenir de ce sport bipolaire capable du pire et du meilleur.