Comment roulerons-nous dans le futur?

PROTOTYPES • Les nouveautés commercialisées sont accompagnées de multiples projets.

  • Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné  à des compétitions de consommation. DR

    Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné à des compétitions de consommation. DR

  • Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné  à des compétitions de consommation. DR

    Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné à des compétitions de consommation. DR

  • Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné  à des compétitions de consommation. DR

    Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné à des compétitions de consommation. DR

  • Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné  à des compétitions de consommation. DR

    Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné à des compétitions de consommation. DR

  • Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné  à des compétitions de consommation. DR

    Miss Suisse romande, Souheila, figure parmi les pilotes bénévoles de ce véhicule destiné à des compétitions de consommation. DR

PROTOTYPES • Vous avez le choix: acquérir une voiture «normale», à l’essence ou au diesel. Ou vous orienter immédiatement vers plus écologique: hybride, purement électrique ou à gaz naturel. Trois solutions disponibles, avec quelques contraintes. Electrique ou hybride plug-in: il faut une prise pour les recharger, difficile dans un immeuble. Au gaz naturel: aucun souci, 140 stations existent en Suisse, répertoriées dans une application sur votre téléphone.

Les voies d’avenir

Chez Honda ou Toyota trônent des prototypes fonctionnant à l’hydrogène. Ils roulent. Honda en commercialise en Californie, mais seulement pour les tester. Ce ne sera pas avant plusieurs années. Pour le moment, faire de l’hydrogène est facile… en partant d’hydrocarbures, ce n’est pas le but!

Ne manquez pas le stand e-mobile: la voiture (b)mobile constitue une sorte de véhicule idéal. Il consomme du biocarburant issu de déchets végétaux, 0,12 l./100 km. Il émet moins de CO2 que le pilote! Parmi les conducteurs, la belle Souheila, Miss Suisse romande qui a juste le gabarit.

L’origine du projet remonte à 2004, dans la perspective de parcourir le plus grand nombre de kilomètres avec un litre de carburant. Rapidement, il s’est considérablement élargi. Son initiateur, le professeur Michel Perraudin, voulait proposer un défi motivant pour les élèves de Hepia (Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève), dans le cadre de la HES-SO (Haute école spécialisée de Suisse occidentale). Depuis, la philosophie s’est modifiée, il s’agit désormais de minimiser le recours à des ressources non renouvelables.

La solidité du végétal

Michel Perraudin tient un tube dans la main: «Notre châssis est fait de lin, de balsa et de résine biosourcée à 60%, ce tube a une charge de rupture à huit tonnes!» La carrosserie a une couche de fibres de bananier, de cellulose et un treillis de lin pour la rigidité. Même le casque ZZ-Racing est en bambou, et parfaitement homologué! Restent certaines parties du moteur, de même que la verrière, encore en matériaux fossiles pour des raisons de sécurité.

Le patron du design d’une grande marque voisine est venu s’intéresser à (b)mobile. Il caresse l’idée d’un concept car pour une future voiture «normale» réalisé avec du végétal. L’avenir est en marche et notre pays, sans constructeur auto, y contribue! GE