Féline, c’est le prénom. Les concepteurs ont réussi à dessiner une ligne superbe, spectaculaire et parfaitement proportionnée. Ce roadster est orienté vers le conducteur. Deux places, ou, comme le disent les passionnés 1+1! Car le passager n’a que ses yeux pour admirer et ses oreilles pour entendre.
Moteur à deux visages
Nous avons testé le sommet de la gamme, avec le V8 à compresseur, affichant 495 ch. Un petit coup sur le bouton de démarrage et c’est… le canon! Une détonation rageuse. Sportive, jusqu’au bout des ongles, mais dommage pour les voisins quand vous partez à 6 heures du matin.
En usage courant, la voiture est d’une extrême docilité. L’amortissement piloté calcule en permanence la souplesse ou la dureté nécessaire. La boîte auto à 8 rapports change en douceur, maintenant le régime moteur très bas. A ce rythme, on consomme à peine plus de 8 l./100 km.
En tirant le levier vers la gauche, on passe en Sport. En actionnant un bouton, en Dynamique. Dynamite, oui! Les échappements largement ouverts, les suspensions durcies, les réactions immédiates transforment la F-Type en bête de circuit. Equilibrée, puissante, elle sait faire oublier son poids pour valoriser sa précision. Toutefois, avec un couple de 625 Nm, l’arrière est sensible aux mouvements du pied droit. L’électronique modère les écarts, enlevez-la et vous voilà prêt à commencer votre apprentissage du drift (dérapage en français)! Il y a du dragster sous ce capot…
Le roadster de Jaguar se décapote et se recouvre en une douzaine de secondes, en roulant à basse vitesse. Tête dans le vent, vous aurez tout loisir de vous rafraîchir, car, même avec le mini coupe-vent, les turbulences agitent l’air de l’habitacle. Selon le parcours, vous serez si concentré que vous n’y prêterez garde! Autre défaut inhérent à la carrosserie, le coffre est petit, deux bagages de cabine y trouvent place, il vaut mieux acheter ceux faits sur mesure… en plus, c’est la classe.