La logique, l’expérience énervante n’y font rien: si une voiture à deux portes peut se révéler peu pratique dans les parkings de nos villes, elle garde des atouts. Celui de la séduction vient en premier. Mercedes-Benz ne s’y trompe pas. La Classe C ouvre sa gamme, avec une incroyable variété de modèles.
Les courbes du plaisir
La silhouette Coupé a fait l’objet de soins méticuleux de la part des designers. Sculptée par le vent, elle est d’une fluidité sans pareille. La face avant de notre véhicule de test est marquée par des ouïes généreuses, un soulignement chromé du bouclier, des phares très élégants, tout comme le dessin de la calandre, original. Rien à redire, c’est un superbe coupé.
A l’intérieur, le premier regard se sent flatté par les matériaux, soignés, luxueux et de bon goût. Ensuite, la taille de l’écran ne passe pas inaperçue. Elle permet un affichage spectaculaire, que ce soit des images des caméras 360°, du système de navigation et des nombreux détails possibles ou de tous les choix de paramétrage. La main jongle entre le pavé tactile très simple à utiliser, le gros bouton rond encore plus évident et les touches latérales pour revenir en arrière ou rapidement aller chercher les favoris.
Le moteur à 4 cylindres pourrait faire froncer le sourcil sur le papier. Est-il digne d’un coupé de cette classe? Après quelques centaines de mètres, tout doute s’évapore. Réactif, onctueux, voire rageur, il s’adapte au tempérament du conducteur, qui peut évidemment paramétrer son style de conduite, selon son désir ou simplement le moment. Le châssis s’adapte sans broncher, permettant de se comporter en sportif lorsque les circonstances l’autorisent. Sur des trajets quotidiens, les assistants sont très bien calibrés, comme le régulateur interactif, attentif, réactif, un vrai bonheur. Un coupé d’un modernisme étonnant, et simplement beau.