Les passages de roues protégés par du plastique, la hauteur de caisse légèrement supérieure au break Insignia «normal» font de cette Tourer une voiture que l’on n’hésitera pas à détourner sur des chemins de traverse. Son moteur biturbo est brillant.
Moteur pour longues distances
On peut sans autre la qualifier de grande routière. Cela grâce à un diesel à la fois performant et onctueux, bien servi par une excellente boîte automatique. Elle s’utilisera le plus souvent sans intervention, mais si le conducteur le désire, par exemple pour avoir un frein moteur plus important, il suffit de tirer le levier vers soi pour choisir son rapport. Pas de palettes au volant, ce n’est d’ailleurs pas nécessaire.
En roulant avec cette Opel sur plus de 1000 km, la consommation a un peu dépassé les 7 l./100 km. Ce n’est pas exagéré pour une voiture imposante, qui plus est dotée de la transmission intégrale. Cette dernière favorise la motricité sur tous les revêtements un peu glissants, toutefois la garde au sol ne fait pas de cette berline une aventurière. Dans notre pays, ce genre de véhicule sait se faire apprécier par ses aspects pratiques. On notera par exemple le hayon électrique, qui a le bon goût de permettre deux hauteurs d’ouverture, ceci afin d’éviter de le choquer dans des parkings un peu bas.
Une console repensée
Opel a entendu les critiques et a modifié complètement la partie supérieure de la console. Le nombre de boutons a fortement diminué au profit d’un écran et d’un pavé tactile entre les sièges. Le doigt se déplace pour piloter une flèche et actionner la commande désirée. Il faut prendre l’habitude, les déplacements se font par sauts quand il n’y a pas de choix multiples, mais on se simplifie nettement la vie.
Notre voiture de test était dotée du cuir, confectionné avec soin et dégageant une impression luxueuse. Bien équipée, cette Tourer agréable convient aussi bien aux familles avides de volume qu’aux sportifs et aux pique-niqueurs passionnés…