Les compactes, Opel connaît bien. La première s’appelait Kadett. Depuis, 24 millions de ces modèles ont été vendus. La nouvelle génération est la onzième. La dernière mouture portant le label Astra a des arguments solides.
La ligne évolue doucement
Plus basse de 25 mm, plus courte de 50 mm, la nouvelle édition a gardé une silhouette parfaitement reconnaissable. Pourtant, les changements sont importants, elle gagne en aérodynamisme et a perdu du poids, entre 120 et 200 kg selon le modèle. L’éventail des moteurs est très grand. Nous avons testé le diesel le plus puissant, de 16 ch., accouplé à une boîte automatique à six rapports. Premier étonnement, sa sonorité est extraordinairement discrète. Quels progrès! Fini le temps des cliquetis au démarrage. La transmission automatique convient parfaitement pour tous les goûts. Elle possède de la douceur, mais intègre une intelligence qui l’adapte à votre comportement.
Le châssis allégé fait merveille sur routes sinueuses. Il filtre très bien les inégalités de la chaussée, même si, avec les pneus d’hiver, on ressent une petite sécheresse d’amortissement.
Equipement complet
Il vaut la peine de choisir la version Excellence, complètement équipée. Elle apporte des innovations dont on n’envisagera plus de se passer une fois qu’on y a goûté. Par exemple, l’assistance téléphonique OnStar, un centre d’appel à votre service. Ou l’intégration très aboutie des téléphones de dernière génération. Les sièges sont également d’un niveau de confort remarquable avec chauffage, ventilation et massage.
C’est une option (1300 francs): les phares IntelliLux à matrice LED ne cessent de s’adapter, éclairant à gauche et à droite du véhicule qui précède, évitant d’éblouir ceux qui viennent en face tout en assurant le maximum de visibilité.
A l’intérieur, les quelques centimètres gagnés suffisent pour donner le sentiment d’avoir une place bien dimensionnée.