Coronavirus: tenir bon

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Salons, festivals, concerts, défilés, théâtres, rencontres sportives… De grands rendez-vous publics sont en passe d’être annulés, reportés ou suspendus…
Résultat des courses, les agendas se vident à une cadence infernale. Du jamais vu. La faute à ce coronavirus qui remet tout en question. Eteint nos passions, nous contraint à séparer l’indispensable de l’accessoire.
Bien entendu, en pleine crise, il est délicat d’évaluer l’objectivité des critères imposés par les autorités. Sont-ils exagérés ou insuffisants? Difficile de répondre. La règle pour l’heure, c’est qu’un cas de Covid-19 est un cas de trop. La priorité pour les autorités est donc d’en limiter la contamination. Coûte que coûte.
Le tout en maintenant un semblant de normalité. Pas question de transformer Genève en ville morte. Et cela même si les dispositifs sont appelés à se renforcer ces prochains jours avec la hausse des cas recensés.
Au fond, en période de crise sanitaire, il est sain que les principes de précaution et de solidarité, de responsabilité individuelle et collective prennent le pas sur toute autre considération. Après, il sera temps de tirer les enseignements d’une crise inédite.
D’ici là, la question est surtout de savoir combien de temps il va falloir tenir alors que des secteurs entiers de l’économie sont déjà à genoux et n’arrivent plus à faire tourner la boutique. Là aussi, personne ne peut répondre.
Seule certitude, il nous faut faire confiance à notre système sanitaire. Médecins et professionnels de la santé sont solides, outillés et déterminés. Leur expertise invite la population à rester calme.
Tout comme la guérison et la sortie d’hôpital du premier patient atteint du Covid-19 à Genève.