Stick’Air: une pétition exige des dédommagements

  • Marie-Agnès Bertinat, porte-parole  des pétitionnaires. DR

    Marie-Agnès Bertinat, porte-parole des pétitionnaires. DR

Fâchés par les restrictions de circulation imposées au centre-ville depuis le 15 janvier en cas de pic de pollution, des citoyens lancent une pétition. «Chaque jour d’interdiction est un jour de perdu pour celui et celle qui s’est acquitté de son impôt sur les véhicules», dénonce d’emblée Marie-Agnès Bertinat, porte-parole des pétitionnaires. «Baptisé La vignette Stick’Air ou la dernière filouterie du Conseil d’Etat, notre texte demande de dédommager les propriétaires de véhicules interdits de circulation. Le tout à hauteur de 10 francs par jour d’interdiction. Cette somme correspond à un billet journalier des TPG.»

Pas d’amendes

Pour mémoire, la circulation différenciée préventive a été activée pour la première fois à Genève du 22 au 27 janvier. Concrètement, sauf exceptions, seuls les véhicules munis d’un macaron autorisé, dûment apposé sur leur pare-brise, peuvent circuler au centre-ville de 6h à 22h en cas de pic de pollution.

Destiné à protéger la santé de la population en diminuant les émissions de polluants en lien avec le trafic routier, le dispositif pourra être reconduit en cas de péjoration de la qualité de l’air. Précisons que pour l’heure toutefois, un recours du Touring Club Suisse (TCS) devant la justice et une volonté des autorités de sensibiliser la population empêche toute verbalisation des contrevenants.