On a cru que la marque à l’étoile hésitait, ou avait pris du retard dans l’électrification. Les annonces successives ont démontré qu’il n’en est rien. La gamme s’étoffe et imite celle des modèles thermiques, de la Classe A à la S.
Le modèle EQA 250e partage son fondement avec le GLA, premier des SUV d’un catalogue étendu. Son moteur électrique entraîne les roues avant. Le mot qui vient à l’esprit est: le luxe raisonnable. Pourquoi ce dernier adjectif? Parce que l’accélération lui correspond… pour une auto électrique. 8,9 secondes pour parvenir à 100 km/h, c’est parfait, et tant pis si certains véhicules comparables affichent mieux, car pour un conducteur normal, c’est déjà canon!
Un ensemble convaincant
L’effort de design effectué par Mercedes-Benz depuis des années porte ses fruits. A l’extérieur, la personnalité reprend les codes connus, en ajoutant une fluidité que la propulsion électrique permet, comme une calandre lisse. A l’intérieur, il n’y a guère de différence entre les voitures thermiques et cette EQA. Le volant comprend deux surfaces tactiles, juste sous les pouces, pour changer les affichages. Derrière lui, des palettes modifient la récupération d’énergie en décélération, cela va de la roue libre au frein presque total.
Le poids se fait peu sentir. Le centre de gravité bas et un amortissement bien réglé donnent un comportement très serein à ce SUV. Il offre une conduite autonome basique, suivant le trafic avec aisance. Ses systèmes de sécurité dénotent un haut niveau de protection. Le volume de chargement est confortable, l’affichage tête haute complet et clair et les écrans sont larges. Sous le poignet droit du conducteur, un pavé tactile permet d’écrire avec le doigt, pour fixer une destination par exemple.
Enfin, un accord avec Ionity propose la recharge rapide en route à tarif avantageux. Chez soi, une borne privée s’impose pour avoir tous les avantages de la voiture électrique.