Volkswagen ne s’est pas trompé en concevant la nouvelle GTI sur la base de sa Golf VII. Tout y est! Une silhouette racée, un rappel historique sous la forme d’une ligne rouge ornant la calandre, que l’on retrouve à l’intérieur, le long des portes et sur leur seuil. Elle a perdu une petite centaine de kilos par rapport à la génération précédente.
Une maîtrise redoutable
Commençons par le moteur: le chiffre de 230 ch. ne dit rien de son agrément. Souple, à l’aise dans les bas régimes, il convient parfaitement à un usage courant. Cette puissance provient du kit sport, la version de base a dix chevaux de moins. En allant un peu plus loin, on s’aperçoit que le reste est à l’avenant. Le châssis rigoureux est sublimé par une direction à assistance progressive qui surclasse bien des concurrentes. Elle limite l’amplitude des mouvements nécessaires, cela se remarque sur des parcours dotés de courbes serrées, comme un col. La motricité est bien maîtrisée avec un différentiel contrôlant les écarts, ce qui n’empêche pas, quand on décide de rouler en favorisant la performance, de ressentir quelques effets de couple dans le volant. En usage courant, sans trop pousser, la consommation reste étonnamment raisonnable, autour des 7 l./100 km. La boîte auto à double embrayage y est pour quelque chose. Elle est parfaitement harmonisée avec cette GTI qui, par ailleurs, coupe le moteur au feu rouge.
Des éléments de personnalisation
La version testée était dotée de nombreux équipements de confort. La liste des options permet de personnaliser sa GTI, ce qui colle bien aux critères de la clientèle habituelle. Le conducteur dispose par ailleurs d’un choix pour ses trajets, qu’il peut effectuer en mode Normal, Ecologique, Confort, Sport ou même l’individualiser.
L’intérieur reste sobre comme c’est devenu une habitude, avec quelques allusions sportives.
La sécurité correspond aux dernières exigences. Elle comprend un avertisseur de franchissement de ligne, insupportable, car il n’émet pas seulement un son désagréable, mais il agit sur la direction. Nos routes sont trop étroites pour qu’il ne soit sans arrêt en action.