Ce C5 Crosstourer a tout connu. Le beau temps, la pluie, la neige, le brouillard: toutes les conditions climatiques hivernales lui ont été infligées, sur près de 3000 km. Un seul mot: sérénité.
Des exclusivités
D’abord, l’idée: prendre le break C5 et lui donner le goût de l’évasion. Il suffit de le positionner 15 mm plus haut sur la route, de concevoir des passages de roues et des seuils de porte protecteurs, de le doter du contrôle de traction intelligent et le tour est joué. On ne se risquera pas à l’emmener dans des terrains trop accidentés, sa longueur le pénaliserait. Partout ailleurs, c’est le bonheur. Le Crosstourer est bien assis sur la suspension exclusive à Citroën Hydractive III. Elle filtre parfaitement les inégalités de la chaussée et s’adapte à tous les tempéraments. En enclenchant la touche Sport, tout devient plus réactif, le moteur et la tenue de route qui semble imperturbable. Si la direction nous a paru un peu trop assistée, cela ne pénalise pas un comportement routier impeccable. Pourtant, le poids approche les 2 tonnes. Sans broncher, les virages pris à grande vitesse prouvent l’efficacité du système. A noter qu’on peut changer les rapports manuellement, en se servant du levier, car il n’y a pas de palettes au volant. On s’en passe, la boîte automatique fait parfaitement son job.
Le confort
L’espace disponible est vaste, très vaste. Les passagers sont gâtés, et ils peuvent emporter bien des bagages puisque le coffre fait plus de 500 litres. La version testée, située en haut de la gamme, avait tout pour plaire, des sièges tout confort, avec fonction de massage et une électronique, peut-être pas de la dernière génération avec son écran relativement petit, mais très complète. Le hayon est électrique, c’est très agréable. Que l’on fréquente l’autoroute ou s’évade sur des chemins de traverse, le Crosstourer reste imperturbable.